En 1967, la guerre des six jours éclata et opposa Israël à l’Egypte, la Jordanie et la Syrie.
L’armée égyptienne fut lourdement attaquée par les troupes ennemies, en ce matin du lundi 5 juin. Les avions furent bombardés au sol avant même de décoller. La défaite fut sanglante et eut comme conséquence la prise de la bande de Gaza et de la péninsule de Sinaï à l’Egypte, du plateau du Golan à la Syrie ainsi que de la Cijordanie et de Jerusalem-Est à la Jordanie.
La Naksa (traduisible par échec) marqua le monde arabe et confirma la difficulté de récupérer les territoires occupés de Palestine.
Sept ans plus tard, le 7 octobre 1973, les armées égyptiennes et syriennes coordonnent des attaques simultanées qui même si elles ne permettent pas une victoire écrasante ont permis la reprise de Sinaï et de quelques villes syriennes.
Depuis les Arabes restent défaitistes et perdent peu à peu l’espoir de voir les Palestiniens reprendre leur terre et chasser l’occupant. La cause palestinienne est oubliée et ne parvient pas à s’imposer à tous comme juste et légitime.
Samedi dernier, 50 ans après la guerre d’Octobre, les membres de la résistance palestinienne installée dans la bande de Gaza sont partis de celle-ci pour envahir le territoire occupé dans une attaque appelée Déluge d’Al Aqsa. Grace à des avions drones de fabrication artisanale et une percée technologique du dispositif sécuritaire israélien et du dôme anti-missiles, les villes de l’Etat sioniste ont été bombardées.
Les morts et les prisonniers parmi les civils et les militaires israéliens se comptent par centaines : constat effarent pour une entité trop habituée à voler, agresser, emprisonner et tuer sans représailles en contre partie.
En 69, Om Kalthoum chante le poème de Nizar Kabbani mis en chanson par Abdelwaheb « Ana al yawma andi bondoqiya » Et qui commence par deux vers traduisibles en francais par Aujourd’hui je possède un fusil, Emmenez moi en Palestine avec vous.
La chanson se conclut par un vers traduisible par « Vers la Palestine, il y a un seul chemin, il passe par le canon d’un fusil. » comme pour signifier que ce qui a été pris par la force et le feu ne peut être récupéré que par la force et le feu.
Asbaha Andi Al’an Bondoqeya de Om Kulthoum اصبح عندى الان بندقية